Dormir moins, Penser plus - Observations

Three Women Squatting - Koloman Moser

Simple observation que j'ai pu faire au fil de la semaine, après avoir enchainé de longues journées. Ne souhaitant pas entrer dans une routine auto boulot dodo, mes heures de sommeil se sont évaporées au profit de mes hobbies du moment et de sorties plus ou moins arrosées.

L'esprit moins embrumé 

Je me suis rendue compte (et après avoir checker mécaniquement le net pour voir que l'observation a été faite par d'autres) que mon cerveau fonctionne mieux lorsqu'il n'est pas embrumé par trop de sommeil. 

Mémoire plus précise 

Ma mémoire, mes souvenirs semblent être beaucoup plus précis et riches, je me sens plus réactive, ma vision plus lucide sur mon environnement, mes réflexions plus concrètes, appuyées, matures (en terme d'aboutissement).

Vitesse de réflexion décuplée

J'ai tout simplement la sensation que mon cerveau va au moins 3 fois plus vite que lorsque mes nuits font 8h, et je me sens tellement plus éveillée, enjouée, enthousiaste, ... 

Créativité

C'est une expérience que j'avais déjà vécu lors mes longues semaines à l'école d'arts appliqués, avant les rendus de projet, l'enchainement de nuits courtes... Et mon esprit était plus créatif, je trouvais des solutions et des idées aussitôt le problème soulevé, ... Fulgurant. 

Désinhibition

Dormir moins me désinhibe aussi de mes peurs psychologiques, la peur de l'échec, des autres, mon image aux autres. La persona (cf. Jung) tombe pour ce que je suis sous le masque... tellement fabuleux et source d'euphorie. 

Euphorie

Limites

Il faut réussir à doser la juste dose de sommeil. Si mon cerveau décuple au début, après plusieurs nuits de 4h, il a tendance à ralentir sur d'autres niveaux. Comme (en cohésion avec la désinhibition), la perte de perception de l'environnement, alerte et réactive dans la pensée intérieure, moins dans la pensée tournée vers l'extèrieur. 

Limites également physiques, les connexions avec les muscles se faisant de manière moins contrôlée. 

Ascenseur émotif également, euphorie puis déception due à l'impatience, le corps et les actions trop lents face à la vitesse fulgurante des pensées. 

Après il y a plein de débats à lancer se recoupant avec le nombre d'heures nécessaires, la qualité du sommeil étant un exemple.

Lectures Liées : O - O - O - O

Qu'en pensez-vous ?

Avez vous déjà remarqué des différences de comportements

 selon votre nombre d'heures de sommeil ?

Un week-end à Montpellier

Cathédrale Saint-Pierre

Si je me suis surprise à apprécier la ville de Marseille, c'est avec un grand enthousiasme que je découvrai ce week-end, Montpellier. 

Je trouve ça fascinant à quel point une ville s'imprègne de la mentalité de ses habitants. Chaque ville est construite sous des schémas relativement similaires. Les immeubles, maisons et infrastructures se bâtissent de la même manière, et pourtant d'une ville à une autre, l'atmosphère change. L'atmosphère, l'âme de la ville, cet élément impalpable que si peu de kilomètres suffisent à percevoir. 

J'ai aimé :

Marcher dans les rues pavées de la vielle ville, voir mes petites chaussures prendre la poussière d'un jardin des plantes quelque peu asséché, les terrasses ombragées au coeur des ruelles, la tendre et pure simplicité des échanges avec une serveuse, un barman, un homme solitaire, une vendeuse...

Faculté de Médecine

J'ai aimé l'exposition de photographie de Jakob Tuggener au Pavillon Populaire, le dialogue entre les vitraux et les peintures de Jonone au carré Saint Anne, l'intrigant intérieur de la chapelle des Augustins,... Illustrant une véritable richesse artistique, plus cohérente, expliquée, spontanée et authentique que celle tant prônée par Marseille.

Chapelle des Augustins

J'ai aimé boire mon jus de mangue, les cheveux ondulant au gré du doux vent de l'après midi, à l'ombre de grands chênes,...

J'ai aimé la vie nocturne, savourer quelques Jack Sour de bar en bar, au rythme de guitares électriques. 

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J'ai noté une bonne adresse :

Le Comptoir de Mathilde 

Pâtes à tartiner aux goûts originaux, Sirops, Nougats, Chocolats, Rhum, ... tout ça fabriqué artisanalement en France, présenté joliment et offert librement pour dégustation à nos papilles gourmandes. 

18 rue des étuves, Montpellier

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Avez-vous de bonnes adresses montpelliéraines à partager ?

Inspirations de Juillet

Ce mois-ci j'ai beaucoup écouté Slowdive et the Pains of Being Pure at Heart, l'esprit mélancolique aimant vagabonder sur ces airs de guitares sourdes, mélodies atmosphériques, ... j'ai aimé laisser mon corps onduler au gré des vagues, premières baignades dans la Méditerranée, ... des envies de voyage, de prendre le large, d'aller dans des pays comme l'Inde ou la Thaïlande pour me libérer de poids imaginaires, ... J'ai développé une admiration obsessive envers les chevelures rousses, chaque visage me semble illuminé par cette coloration, ...

Introspection - Les autres, Le Rêve & Moi

Il y a plus d'un an j'ai perdu ma meilleure amie. Cette perte n'émanait pas d'un accident, d'une âme qui quitte la terre ferme quand le corps s'efface dans les profondeurs... Non cette perte est le résultat d'une rupture d'amitié. Une amitié qui a duré 4 ans et que mon comportement d'insociable, de malade des relations a détruit, du moins en partie ( car toute relation est composée d'un minimum de deux personnes). 

Si les mois qui ont suivi cette rupture m'ont vu changer littéralement de visage, mes longs cheveux sombres coupés courts et décolorés... Mes réflexions sur moi même et un sérieux travail d'introspection ont débuté. Et des cendres que j'étais il y a quatorze mois, je me suis élevée, l'esprit plus clair et ouvert. 

Depuis que je suis enfant, je porte sur mes épaules le regard des autres. Adaptant mon comportement pour plaire, devenant une autre (J'apprendrais par Jung le terme de 'Persona') que je ne suis pas. Une attitude devenue si naturelle, que la réalité et l'authenticité de mon être en ont disparu.
J'ai mis du temps à me faire mon propre avis sur les choses, que soit dans les domaines artistiques ou sur des sujets simples du quotidien. Les mots qui sortaient de ma bouche, je les piochais dans les souvenirs des paroles d'autres que moi.
Je dirais aujourd'hui que cela venait d'un manque de confiance en moi, d'une irrévocable peur d'être délaissée, la peur de l'erreur, d'une terrible envie d'être 'cool'.
Si ce manque, ces peurs et cette envie se sont envolés au gré de cours de théâtre, de rencontres amicales, et d'experiences de vie, elles sont revenues en moindre intensité lors de mon arrivée à Paris. Ville dont les rues sont jonchées de regards arrogants, snobs, jugeant mots, faits et gestes. Et où de nouveau la volonté de faire ses preuves et de rayonner parmi une foule d'inconnus, d'étrangers émergent.

Toute ma vie j'ai évolué dans un rêve construit sur une vérité qui m'a toujours semblé absolue, que l'autre juge, l'autre me regarde, m'épie. Et puis après observations, réflexions et lectures j'ai ouvert mon regard pour découvrir que l'autre est moi, l'autre est humain, l'autre est imparfait, l'autre a ses complexes, ses peurs et ses manques.
J'ai donc modulé peu à peu ce que les toltèques appellent le Rêve, cette vision du monde inhérente à moi même. Carl Jung et ses études sur les types de personnalité m'éveillant quant à lui, à tous ces profils de pensée différents de moi, m'éveillant aussi à mon propre profil, à ma propre ombre et ma propre lumière.

Ces lectures, cette réflexion sur moi même ne servant qu'un seul et unique but, celui que je recherche profondément et perpétuellement : l'authenticité, la vérité de mon être.

Depuis quelques mois donc mon esprit suit une gymnastique intensive pour retrouver sa pureté originelle.
Le masque tombe petit à petit tandis que le poids sur mes épaules s'allège, mes poumons rythmés plus librement. J'oriente mes milles milliards de pensées vers ma vérité, vivre chaque instant pleinement consciente de qui je suis, connaître mes envies, accepter mes faiblesses et les améliorer à la juste hauteur de mon humanité, me remémorer  et pardonner mes erreurs, effacer cet étau imaginaire dont les autres m'habillent, ... Et tant encore.

Cette quête est sans fin et semée des embuches du société de l'image et du paraître.

Et pour en revenir à cette amitié perdue, car je me suis peut être un peu éloignée du chemin ... je dirais que j'ai cessé de me reprocher toute la faute, que les erreurs venaient des deux parties, que la communication a fini par s'éteindre, l'empathie et la compréhension mutuelle appauvries par le temps et les évènements, ...
J'avais tendance à vouloir tout maitriser, tendre à une perfection que ce soit en ma personne ou en les autres. Je n'acceptais ni mes défauts, ni ceux d'autrui. Paris et la mode m'avaient rendu acerbe, arrogante et snob. Je me suis perdue dans cette ville et je renais maintenant plus légère, apprenant le laché prise, admirant la beauté tâchée de l'âme humaine.

DIY Inspiré - When you feel down, Quote you up !

Après avoir quitté famille, amis, job pour le terrifiant et inconnu sud de la France, j'ai connu une longue période de dépréciation de tout, d'enthousiasme anesthésié... 

J'ai mis du temps à remonter la pente, et si je ne suis pas encore au top je peux partager l'une des petites choses qui me permet de me requinquer.

J'aime lire des bouquins de philosophie de vie, après Montaigne, Sartre, Beauvoir, Jung, les accords toltèques, Kundera, mais  si je cojite sur moi même pendant la lecture, que mes pensées se multiplient, que les mots que je lis s'imiscent dans chacun de mes membres, ... l'état d'esprit disparait finalement lorsque le livre est lu, refermé, et qu'il s'habille peu à peu de poussière.

Alors j'ai décidé d'extraire de ces pages qui m'ont inspiré, quelques mots, une ou deux phrases et d' en faire une liste de citations notées précieusement dans un joli carnet. J'aime sélectionner et ajouter tout e sorte de "mantra" parmi ceux que l'on peut trouver ici ou là. 

Mais on peut facilement oublier, aussi joli qu'il soit, un carnet sur une étagère, et fermer alors son esprit à toute évasion bien heureuse.

J'ai d'abord pensé que je devrais me faire tatoué ces mots sur les bras pour que ce soit gravé à jamais, que je puisse les lire dès que mon moral se noie. Et puis je me suis dit que mes inspirations changent constamment, que mon esprit est en perpétuel évolution et que je ne peux me résigner à une poignée de citations, aussi puissantes soient telles à la première lecture. 

Je suis donc allée chercher mon short en jean adoré. Un ancien pantalon découpé, devenu mon fidèle compagnon de rando. Il est un peu trop grand et il me fait pas franchement un cul de rêve mais je l'aime d'amour, cet amour incompréhensible qu'on peut parfois avoir pour des objets avec lesquels on vit des trucs de fou. 

Et puis j'ai pris une aiguille et du fil et j'ai commencé à broder ces mantras sur mon short pour qu'ils soient avec moi dans chacune de mes ballades. 

Quelques citations et mantras que je me suis notée :

" Il faut se donner à soi même et se prêter aux autres." Montaigne

"Don't talk, just act.

Don't say, just show.

Don't promise, just prove."

" You know the truth by the way it feels "

" Nous sommes nos choix " J-P Sartre

" To live is the rarest thing in the world,

most people just exist." Oscar Wilde

" Anything's possible if you have enough nerve." J.K Rowling

" The only limits in life are the one you make "

" Surround yourself with positive people "

" Who looks outside, dreams ;

Who looks inside, awakes." Carl Jung

" Knowledge rests not upon truth alone,

but upon error also." Carl Jung

" the future depends on what you do today." Gandhi

Et vous, quelles sont les citations qui vous remontent le moral ?

- Bonjour & Welcome ! -

Ryan McGinley - Dakota (Hair) - 2004

Bonjour à tous !

Kakie Wanders, c'est moi 24 ans, française, nomade, bossant dans la mode depuis plus de 3 ans. Née en banlieue parisienne, grandi dans la région des madeleines, du 'ah tu parle pas allemand ?', des flots noués, du 'Le' ou 'La' prononcé devant chaque prénom... La Kakie de Lorraine, kwa' !
J'ai fait mes études de Design de Mode à Nancy et puis je suis partie tenter ma chance à Paris. Costumières, Maison de couture, Marque de créateur, Styliste cinéma, ... la capitale m'a bien enrichit. Et puis sur un coup de tête, par envie soudaine de changement, stimulée par l'adrénaline d'une prise de risques, j'ai quitté Paname pour un job près de la ville des navettes qui sentent la fleur d'oranger, la ville du savon qui pue l'olive, ... Marseille.
Une lorraine, snobisée par un séjour parisien allant tremper sa frange dans la mer d'accents chantants.
Je vous écris donc ce premier article du canap' de mon grand appart' Marseillais, faisant rentrer l'air frais du matin avant de fermer les volets à la canicule de l'après midi amenant à mes narines paresseuses l'odeur de l'eau salée, le cri des mouettes...

Et puis après cette mini présentation, le pourquoi de ce blog :
Parce que je ne suis pas maquilleuse, je ne suis pas modeuse, journaliste, comédienne ou humoriste... Je ne pensais pas trouver de sujet pour intéresser la communauté, et puis finalement, cela est apparu comme une évidence :
Je suis styliste ou comme j'aime dire 'dessinatrice de vêtements', et puisque c'est toujours mieux de parler de ce qu'on connait, ce blog associé à cette fraiche page youtube, c'est pour parler du monde du vêtement, parler de mes découvertes, des coulisses des marques, de la réalité du métier de designer, de mes frustrations et de mes passions... Bref vous faire partager ce monde si mystérieux dont finalement très peu des gens qui n'y travaillent pas en connaissent les ficelles.

Et puis parce que je n'aime pas me définir que par mon métier, je laisserais surement quelque fois divaguer vers d'autres thématiques qui m'inspirent comme la musique, l'art, l'écriture et tout un tas d'autres trucs.

Je commence donc ici, pleine de petites peurs, de doutes, 'mais quel va être mon premier sujet ?', 'mais si personne ne m'aime ?', 'mais est ce que je vais être cohérente ?', ... et puis, autant se lancer, on verra bien !

Je vous souhaite la bienvenue chers amis Wanderers,

j'espère que vous apprécierez ma présence sur le web,

je serais ravie de lire vos réactions, répondre à toutes vos questions sur mon métier, sur la mode, le vêtement ou tout autre sujet,

parce que ce blog c'est pour vous, c'est pour partager, c'est pour échanger.

La vie de ce blog est entre vos mains ! (rien que ça !)

Je vous embrasse !

Kakie